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Ruisseau de vie
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13 août 2006

Questionnement

GEAIS


Le geai est en intense réflexion.
Il constate et regarde au loin.

Comment retrouver le moment précis où l’équilibre amoureux bascule vers le commencement de la fin. Y a-t-il un déclic ? Est-ce à la longue que tout s’installe ? Je cherche à identifier cet élément déclencheur…

Mais après, peut-on rebâtir à nouveau sur de tels cataclysmes ?

Pour ma part, je pense que c’est un leurre de pouvoir croire que l’on peut continuer à deux avec de telles blessures narcissiques. C’est un marché de dupe dicté le plus souvent par une bonne morale et/ou la perception que l’on veut avoir d’une société qui oublie peu à peu ses sentiments profonds. On banalise aujourd’hui toutes ces fractures de couples qui ne savent pas se reconstruire et qui se poussent malgré tout vers la rupture, laissant des individus emprunts de terreur, sans aucune confiance en eux et surtout sans espoir pour revivre et avoir la chance à nouveau d’être en amour…

On ne nous apprend plus à faire notre deuil. On n’est plus instruit pour oser s’affirmer dans l’échec et l’impossibilité de continuer une histoire et donc d’y apposer un point d’orgue définitif. On se fourvoie en imaginant que certains liens peuvent perdurer…

Il est pourtant si simple d’amputer un gangréneux, pour que la maladie s’arrête et qu’il découvre une autre façon de vivre.

J’aime la couleur de mes jours actuels. Je me sens avancer, avec exactitude et honnêteté, sans aucun mensonge et je déguste cette allégresse d’être en accord avec moi-même.

Une force tranquille s’installe en moi, tendant vers la perfection de la satisfaction.

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Commentaires
C
Il y a plusieurs interprétations possibles à cet haiku. <br /> "Mais l'arbre est là" peut signifier ce lien rassurant mais lourd qui finalement l'empêche de voler plus loin. Il a du mal à en détacher ses pattes même si son intérêt semble ailleurs. <br /> "Et l'arbre est là" pour le soutenir et l'aider à regarder plus loin tout en ayant une base solide avant de se lancer, une base sécurisante. <br /> Un seul mot peut donner toute une signification à une phrase entière. <br /> Agnes, il semble que nous ayons quitté cette arbre définitivement mais c'est peut-être pour trouver un arbre plus grand ;-)). J'ai quelquefois l'impression d'être posée sur une minuscule feuille par temps de grand vent mais cela m'aide à retrouver une force de l'équilibre et j'apprécierais d'autant le fait de retrouver un bel et grand arbre.
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A
Alceste : j'aime beaucoup cette phrase transformée en haiku. Cependant, pourquoi ce "mais", pour le nombre de pieds ?, bien sûr. Je trouve pour ma part qu'il donne une note pessimiste et je ne connais pas cette couleur.... Un "et" (moins joli dans la musique des mots) aurait mieux retranscrit l'idée en fond, ne crois-tu pas ?
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A
merci de ton commentaire , c'est très important d'avoir un encouragement , un avis , pour continuer et savoir si la route est bonne , l'ecriture est salvatrice pour moi , tout ce qui concoure à continuer cette thérapie est la bienvenue .<br /> J'aime beaucoup ton texte sur le geai . En fait c'est presque 'un haiku . en guise de remerciement si tu veux je vais légérement le modifier pour qu'il devienne un haiku 5pieds 7pieds 5 pieds et l'esprit du zen <br /> <br /> le geai reflechit <br /> il constate et regarde au loin <br /> mais l'arbre est là<br /> <br /> pour conclure je dirais que l'amour est harmonie , peu importe ensuite les modalités , c'est une sensation comme dans le zen . ici et maintenant
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A
j'aime a lire ce texte Mlle, je me pose souvent la même question a savoir ce déclic, quand, comment et pourquoi puisque tant de promesses ont étés faites, comment un tel cataclysme effectivement peut-il en résulter, puisque tout semblait réglé...a jamais.<br /> <br /> je partage ce sentiment, qui comme la blessure profonde nous laissera a coup sûr une cicatrice, les mots et les non dits ne peuvent nous épargner et donc de là, nous éloigner.<br /> <br /> le vide est banalisé, la souffrance, elle est généralisé, ne plus être étonné n'y s'épancher, être fort et avancer, oublier, dépasser, et si possible ne plus penser......le temps, je vous l'accorde fera ce qu'il doit...
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