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Ruisseau de vie
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5 octobre 2006

Pour vous... et tous ceux que je ne cite pas

cieux_d_automne


Je me fascine à regarder le ciel qui change et tourbillonne au devant de ma fenêtre, de ma nouvelle ouverture devrais-je dire.

Et je suis terriblement étonnée de n’éprouver aucune crainte devant ces jours qui s’amoindrissent et nous réservent des nuits encore plus longues.

C’est la première fois depuis que je suis enfant que je ne redoute pas que l’heure d’hiver fasse sa loi. J’en suis réjouie à l’avance, car il est doux d’être dans mon intimité véritable, ma solitude précieuse et mon authenticité.

Un an après, je ne suis plus uniquement embarquée dans une nouvelle danse ; c’est une vitesse qui est ce que je deviens.

Alors je me souviens de ces rencontres fortuites qui m’ont déterminée à aller de l’avant.

J’ai une pensée douce et complice pour ce cœur de lion qui osa m’épingler dans le virtuel et le rythme de nos mots spontanés, une connivence simple, évidente, qui déjà m’avait soulevée mes nouveaux horizons que je ne voulais pas voir dans l’immédiat. Dans des soirées tièdes, j’ai commencé enfin à revêtir mon véritable reflet.

Puis sur une passion commune, il y a eu mon « mentor », celui qui me bouscula en me disant : « ne crois-tu pas que ta vie n’est pas à la hauteur de ta personnalité ? ». Dans ces mots écrits, que je lus et relus, il y eu un souffle puissant qui me propulsa vers mon ailleurs de maintenant. Patiemment, on s’est retrouvé presque tous les soirs de septembre à janvier, devant notre écran partagé, sur des ondes si proches, dans nos vies éloignées.

En toile de fond, ma blonde découverte, compagne et amoureuse presque, douce et à l’écoute, que je voyais le jour et que je rejoignais en soirée au téléphone, pour la poursuivre encore dans le virtuel.

Il y a eu tous ces témoignages en novembre dernier, retenus aux photos de mon évolution, de ma métamorphose chaotiques.

Un Diable présent depuis si longtemps, ne venant que dans des secondes spontanées et non programmées.

Une miss du travail qui déjeunait avec moi à midi et discutait en voie libre le soir, dans d’autres rapports.

Un raton laveur ?

A reprendre l’inventaire de Prévert, il a de l’importance celui-là. Mais pourriez-vous imaginer à quel point ?

A chaque strophe de mes espoirs, il a commencé à poser une virgule, donnant aux sens de mes phrases le fondement même de ce que je suis.

Un raton laveur… Qui construit son barrage, son port d’arrimage, son possible à être heureux.

Encore plus loin, dans le printemps. Une bruyère de renouveau, un vent frais de partage parce qu’avec la différence d’âge mais l’incontournable disposition d’être ensemble. Une main douce, un visage souriant qui se retrouva là, projeté au milieu de mon enfer, gouttant les larmes de mon chagrin, écoutant chaque note de mon effronterie.

Puis à l’été naissant, des douceurs, elles-mêmes en pleine reconstruction, surprises d’un possible entre nous, désertant rapidement nos horizons à partager… Son nom est doux, triste aussi, et je la lis encore, mais tellement moins souvent, j’aurais aimé l’écouter chanter, mais son silence qui s’est installé ; c’est ainsi. Où es-tu  ?

Enfin j’arrive au cœur de cet été. Je mélange la douceur d’une peau cannelle retrouvée avec la découverte d’un ami aimant véritable, lien entre mon ancien et mon renouveau. Il est arrivé avec des fautes innombrables, des maladresses répétées, mais sans jamais contourner la vérité. Si seulement, il voulait bien voir le présent comme il l'écrit.

 

Ce matin, alors que je n’avais pas dormi de la nuit, je me suis replongée dans ma couette douce, ce petit minou trépidant de ronrons, doux et livré à mes caresses, collé sur mon visage apaisé. Il m’a accompagné dans mon premier sommeil de l’année, car il n’y a que ce matin que j’ai réellement dormi. Il a veillé sur mes rêves reposants. Il savait, j’en suis sûre, au tressaillement de mes paupières, que mes songes ne sont pas que songe.

 

Cette main là ne se lèvera plus jamais au devant de moi.

Car cette main ici m’accompagne, m’apprend, me partage.

 

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Commentaires
A
Sourires souvenirs et pensées...
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P
je suis toujours là, hein, pas très loin, même si je suis moins présent, faute de temps... Mais je suis rassuré maintenant, tu n'as plus besoin de moi, car tu as repris ta vie en mains et tu as su retrouver le goût de la vie, de l'amour, du plaisir... biz
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T
le noir d'un tunnel,la lumière du jour restera toujours présente en nous.Bonne continuation !
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C
C'est un bel hommage que tu rends là aux fidèles de tes moments difficiles et de ta résurection. Je suis sûre qu'ils en seront touchés. Une main tendue, même virtuelle est une raison de plus d'avancer§ Bonne ocntinuation sur ce chemin
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T
Je suis là, Agnès, même si, c'est vrai, j'ai été très absente ces dernières semaines... absente à moi-même aussi, tu sais...
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