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Ruisseau de vie
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2 décembre 2008

Darling...

C'te claque !!!

Je vais avoir les yeux tout gonflés demain, mais y'a rien à y faire : je pleure comme une madeleine, depuis la fin du film.

 

Je m'étais dis en regardant le programme sur internet que ce film m'intéresserait sûrement, je me suis dépêchée d'accrocher le linge propre, de me faire un peu de cuisine avec trois fois rien dans mon placard et je me suis installée devant la télé.

 

J'ai gobé le film de A jusqu'à Z, me retenant même d'aller aux pipi-room.

Et je ne me rappelle plus ce qui a déclenché cette avalanche de larmes…

 

J'ai pensé qu'il fallait que j'écrive tout cela, parce qu'au milieu de mes sanglots, il y a toute cette liberté qui m'envahit instant après instant, toute cette légèreté de l'être, car après avoir tout lâché, il semble que le fil de la vie s'épaississe et devienne réel.

 

J'ai imaginé écrire à une personne chère, très chère. Je n'ai pas voulu décrocher mon téléphone… Bien que je sache que ceux à qui je pensais auraient répondu présent. Mais pour entendre quoi ? Une Agnès pleurant de vie ? Consciente de la radiographie de son existence réelle ?

 

Alors c'est vrai que j'ai pensé tout simplement à mon Amie. Celle qui est venue me rendre visite à mon travail ce matin. Et j'ai fait tout comme…

Tant de fois, elle m'a écouté, soutenue, poussée… Des soirées rigolades à refaire le monde, aux nuits les plus profondes dans les doutes de ne pas y arriver, elle a cru, répondu, tendu des perches inavouables, effleuré des alliances que rien ne peut décrire, et sous son regard bienveillant, j'ai avancé, exprimé ce que j'ai de meilleur et de pire en moi… Peut-être suis-je aussi son vecteur d'un impossible possible à vivre par moi…

 

Les chaînes que j'ai effacées, sont celles qui m'ont faite instrument de l'autre, dans son amour, sa tyrannie, sa possessivité, son ignorance, son mépris, sa reconnaissance, son éblouissement, son interrogation, son détachement…

 

Maintenant, je me positionne.

Je n'attends rien de l'autre.

Je savoure mon présent.

 

Peut-être que demain, je serai bien moins intéressante qu'une jolie de 25 ans qui a tout de la jeunesse, mais je serai aussi encore dans la course pour voir tranquillement les hommes se faner à espérer que les femmes soient si haut, mais la position n'a pas d'importance, c'est notre centre de gravité qui équilibre tout cela.

 

Je crois que je ne connais pas encore la main qui prendra la mienne pour aller sur un même chemin.

Mais cela a peu d'importance.

Elle est peut-être là, ou encore inconnue de mon vrai décor.

 

Je sais simplement que je ne veux pas être dans la vie d'un autre, plus ou moins. Et je ne veux dépendre de cet autre, plus ou moins.

 

J'aime la liberté de l'autre, de moi.

Seule, c'est un travail.

A deux, c'est un exploit.

 

Je suis simple… Si simple.

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Commentaires
S
je dirais plus cé zénial
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A
cé zénial!
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J
je suis heureuse que tu ailles mieux.<br /> je t'embrasse.
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D
tout dépend de la hauteur à laquelle on positionne cet exploit....<br /> tout dépend aussi de la capacité que nous avons de laisser un espace de liberté à l'un et à l'autre....<br /> et tout dépend de notre capacité d'écoute et de transfert de nos sentiments respectifs...<br /> tout cela ne dépend en fait que de la vérité!!!
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