Vacances...
On est arrivé en toute fin d’après-midi… La voiture chargée à ras bord, de trésors de Normandie, de douceurs de Papi et Mamie, de rires et de repos de vacances si… Je ne trouve pas le mot qui aille…
Dix jours en sérénité. A se retrouver, à se découvrir, à se remémorer, à apprendre sur le passé, à revoir le temps qui n’a rien pu faire à l’éclat de tous ces regards bleutés, si bleus d’ailleurs. Qui a dit qu'avec le temps tout s'en va ? Tout est là, plutôt, et sans aucune ride...
C’est allé si vite. Il y a eu la visite chez le Président
(dont on va faire un blog avec Caillou, c’est sûr), puis chez
C’est allé tellement vite que j’en ai oublié mes petits tracas intimes, que même à l’heure du départ qui aurait pu être catastrophique, je n’ai pas laissé mon calme se départir et que j’ai aimé être si tendre et ne pas savoir en vouloir au monde entier, pour ne pas apeurer plus ce papa si attentionné.
Il n’y a rien de grave en ce monde (qui est loin d’être bas).
Il n’y a que le désert que je n’ai pas encore parcouru, que de perdre l’estime de soi et que de ne plus avoir la force d’aimer ceux qui croient tant en nous…
Je vais raconter ces jours dorés encore longtemps dans l’automne qui s’annonce et qui va avancer jusqu’aux jours solitaire du fin fond de l’hiver. Parce que rien ne peut plus me glacer maintenant que je connais ce feu sacré en moi…
Mille mercis à vous, pour tout le temps que vous m'avez donné la chance de découvrir et d'en faire le mien...