Ma vie en carte postale...
Quand je les regarde, tous les deux, je me le répète souvent...
Quand je les caresse, tous les deux, je prends tout leur soyeux, leur douceur et leur délicatesse...
Quand je les câline, tous les deux, j'ai un peu la clef du laisser-aller, et je me sens bien.
Qu'importe le reste, le quotidien, les grincements et les éclats de soleil, le va-et-vient, la retenue, les déconvenues...
Bien sûr, je pense souvent à ces gouffres que j'ai ensevelis, tout ce temps pour en arriver là, toutes ces vitrines dorées que j'ai bien voulu contempler...
Parfois, c'est de l'amertume que je respire au détour de mes chemins verts. Et plus souvent que de normal, ces jours-ci, je voudrais savoir laisser tout cela et être parfaitement en paix.
Il se peut que ce 2 mai, soit le jour anniversaire d'une toute petite fillette, que je ne connais pas, ne connaitrai peut-être pas, ou si, une Juliette... Je ne sais plus en fait, car il faudrait que je regarde dans tous les mails de l'année dernière et que j'y fasse un certain tri, pour retrouver un semblant de vérité.
Peu importe...
Dans quelques jours, une année s'accomplit et rien ne m'arrêtera pour en recommencer une, puis une, et encore une, et des "unes" mises bout à bout pour afficher fièrement un siècle d'amour, de tendresse et d'harmonie.
Je l'ai mon bonheur. Tout simplement. Il n'est pas éclatant, tonitruant, remarquable.
Il est tout simple. Comme la vie. Et comme la vie, il est complexe et d'autant plus précieux.
Amitiés à ceux qui me lisent, entre les lettres, avec les mots, par delà mes phrases.